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Et l’aube vient après la nuit – Barbara Wood

Editeur: Pocket

4ème de couverture:

Des épreuves qu’elle a traversées dès son plus âge, Samantha a tiré une évidence: elle sera médecin.
Mais, dans les années 1880, le domaine médical est exclusivement réservé aux hommes et, pour pouvoir intégrer une école, la jeune femme doit émigrer aux Etats-Unis.
Insultée, calomniée, elle essuie tous les affronts sans jamais plier et obtient son diplôme. Samantha n’est pourtant pas au bout de ses peines: qui acceptera de l’engager? Un seul homme, Mark Rawlings, osera lui tendre la main.
Désormais, ils seront deux pour livre ce combat.

et l'aube vient après la nuit

C’est le premier roman de Barbara Wood que j’avais l’occasion de lire et même si ce n’est pas un coup de cœur, ce livre m’a laissé une très bonne impression.

Et si je ne devais retenir qu’une seule chose, ce sont les messages, les valeurs délivrés par ce livre.

C’est un livre féministe, qui nous dévoile les combats d’une femme pour avoir les même droits que les hommes. On comprend aussi mieux la résistance des hommes de l’époque à l’émancipation des femmes, la peur de perdre leur statut, la peur de perdre leur ascendant sur les femmes. Il y a d’ailleurs deux belles répliques à ce sujet dans le livre qui m’ont particulièrement interpellées: « En conséquence, ma chère, si tu veux qu’ils te considèrent comme leur égale, tu dois tout faire mieux qu’eux; mais, une fois que tu auras montré ta supériorité, que homme voudras de toi comme épouse? » et « Car ils (en parlant des hommes en général) n’ont la certitude de détenir le droit de vie et de mort que parce que les femmes leur laissent cette illusion, quand la plupart des décisions vitales dépendent en réalité d’elles et d’elles seules ».

 

L’autrice a une écriture fluide et simple, elle évite les longueurs.

Un bon roman, simple, sans fioriture, qui nous fait voyager dans un passé pas si éloigné que ça et qui a le bon goût de nous rappeler les causes du début du combat féministe.

Bonne lecture!

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Journal d’Hirondelle – Amélie Nothomb

Éditeur: Le livre de poche

4ème de couverture:

C’est une histoire d’amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou.

journal-d-hirondelle

La 4ème de couverture est laconique mais il est difficile d’en dire plus sans en dévoiler le récit.

C’est du Amélie Nothomb pur jus, toujours aussi loufoque, saugrenu.

Je dois bien avouer qu’après avoir lu les premières pages du livre je me posais la question du rapport au titre et au 4ème de couverture, la solution se trouve dans les dernières pages du livre, vous risquez donc de rester perplexe un certain nombre de pages.

On pourrait juste dire que l’on participe à un petit moment de vie d’un tueur à gages.

Difficile d’en dire plus, le texte étant très court (92 pages) et très particulier comme souvent pour les livres d’Amélie Nothomb.