La dernière fugitive – Tracy Chevalier
4ème de couverture:
1850. Après un revers sentimental, Honor fuit les regards compatissants des membres de sa communauté quaker. Elle s’embarque pour les États-Unis avec sa sœur, Grace, qui doit rejoindre son fiancé. À l’éprouvante traversée s’ajoute bientôt une autre épreuve : la mort de Grace, emportée par la fièvre jaune. Honor décide néanmoins de poursuivre son voyage jusqu’à Faithwell, une petite bourgade de l’Ohio. C’est dans cette Amérique encore sauvage et soumise aux lois esclavagistes, contre lesquelles les quakers s’insurgent, qu’elle va essayer de se reconstruire.
Chouette petit roman, qui nous parle d’exil, de la difficulté de se sentir chez soit dans un monde inconnu, de mettre en pratique ses convictions morales.
Je n’ai pu m’empêcher de penser à Jane Austen à la lecture de ce roman. En effet l’auteure nous raconte la vie de tous les jours vécue par Honor et les gens qui l’entourent, pas de grands événements mais des petits faits du quotidien. L’auteur nous décrit avec soin les mœurs des quakers (groupe religieux dissident de l’Église anglicane) et l’Amérique telle quelle est à l’aube du développement du train.
Ce qui m’a particulièrement plus dans ce récit, c’est que l’auteur nous montre la difficulté de mettre en pratique nos convictions morales, il est facile de tenir des discours sur ce qui est bon est juste, mais il est plus difficile d’agir lorsque nous sommes confronté à certaines situations.