4eme de couverture tome 1:

La vie privée de Staline est longtemps restée mystérieuse. Grâce à l’ouverture de ses archives personnelles, Simon Sebag Montefiore offre enfin un portrait inédit, saisissant et intime de l’homme et de sa cour. Dans ce premier volume, il retrace l’ascension du « chef suprême », depuis sa consécration en 1929 jusqu’à l’invasion allemande en juin 1941, en passant par les grandes purges et l’assassinat de Trotski. D’Ejov, le nain bisexuel, à Béria, le génie dépravé, Montefiore fait défilier sous nos yeux cette étrange caste de meurtriers fanatiques ou aventuriers, qui, de leurs datchas ou du Kremlin, jouent avec leurs vies et celles des autres, manipulés par un tyran à la fois cruel et fascinant.

4ème de couverture tome 2:

De l’offensive allemande en 1941 à l’agonie solitaire de Staline en 1953, ce second tome du best-seller mondial de Simon Sebag Montefiore met en lumière la façon dons le chef suprême de l’Union soviétique a acquis une envergure internationale. Il raconte comment, secondé par le fidèle Molotov et le maréchal Joukov, il joua les hommes d’État avec Churchill et Roosevelt, et devint un véritable seigneur de guerre. Tirant profit de l’ouverture des archives personnelles de Staline, d’entretiens et de documents familiaux inconnus jusque-là, l’auteur décrit avec brio la progression de la terreur que le dictateur met en œuvre avec l’aide de créatures obsédées par la rivalité et les privilèges, mais aussi hantées par la peur de la disgrâce. A travers le prisme de cette oligarchie aux codes mafieux, l’auteur relit aussi Yalta ou encore le complot des blouses blanches, et tente de comprendre les dérives de ce gouvernement qui justifia ses crimes au nom de l’idéal bolchévique.

Voila mes deux dernières trouvailles dans la collection Tempus des éditions Perrin. Une collection que j’apprécie tout particulièrement. La collection Tempus est comme son nom l’indique une collection qui rassemble des livres sur l’histoire avec un grand H.

On est loin ici des livres historiques écrits avec un style très romanesque, du genre Max Gallo (que j’apprécie beaucoup, ce n’est donc pas une critique), c’est un récit très précis on sent bien l’influence de sa formation universitaire (pour chaque livre les notes de bas de pages rassemblées à la fin du tome couvrent une centaine de page).

L’auteur a pris le parti de ne pas faire une biographie complète de la vie de Staline. Il commence son récit en 1929. A cette date Lénine est déjà mort depuis 5 ans et Staline est déjà secrétaire du parti depuis 1922.

Le plus intéressant dans ce récit ce n’est pas tant l’histoire de Staline, mais l’histoire de ses courtisans, et de leur relation avec le dictateur, un jour ceux-ci sont proches de Staline, le lendemain torturés dans les geôles de la Loubianka sur son ordre.

Deux tomes qui ne m’ont pas déçus, comme toujours je dirais quand il s’agit de la collection Tempus.